• Bonjour à tous pour ce quatrième opus des Zannonces. Cette fois-ci, il y aura moins d’annonces niveau quantité et vous allez vite voir pourquoi mes chers amis :

    « Célibataire et désespéré ? Marre de ne jamais trouver le partenaire de vos rêves ?

     Contactez « Pirates à vendre » ! Nous sommes là pour vous aider ! 

    Pour ces messieurs, nous avons un large choix de piratesses pour convenir aux goûts de chacun. Le modèle « Beauté des îles » est le plus plébiscité de par ses formidables courbes qui attirent le regard mais il y a aussi le modèle « Chaude nuit d’été » qui est très demandé pour son incroyable souplesse et son endurance à toute épreuve. Vous avez aussi le modèle « Multitâches » qui est disponible pour ceux n’ayant pas de critères précis ainsi que le modèle « Jetable » pour ceux qui aiment changer souvent. Et, pour ces dames préférant justement les dames, les modèles « Like a boy » et « Scissor Sisters » ont été spécialement conçus pour elles. Cependant, nous avons un trop plein de « Prétentieuse » et de « Suceuse de sang » ces temps-ci donc s'il y a des amateurs...

    Pour ces dames, le choix est aussi très varié niveau pirates. Les modèles « D'Artagnan » sont un peu passés de mode mais ont encore pas mal de succès ainsi que les « Nuit d'amour » et les « Chevalier en armure ». Les « Amateur de bière » et les « Loupes grossissantes » connaissent toujours aussi peu de succès bien que leur évolution, le modèle « Geek », s'en sorte mieux. Le modèle « Viking » a toujours son public auprès des amatrices d'un certain genre de musique et le modèle « Usage unique » pour celles aimant changer souvent qui a connu un excellent démarrage. Et pour ces messieurs préférant les messieurs, les « Zaza Napoli » et les « Ricky Martin » sont fait pour vous. Cependant, nous sommes au regret de vous informer que les modèles « Homme à tout faire » et « Père de famille » sont en cours de réapprovisionnement suite à une trop forte demande ces derniers temps...

    « Pirates à vendre » est là pour vous satisfaire ! N’hésitez plus et contactez-nous via perroquet postal ou tout autre moyen de communication ! »

    Voilà… Ils m’ont payé une belle somme pour que je leur réserve tout mon article pour septembre. Et si vous voulez vous aussi passer vos annonces (hors demande de recrutement pour les équipages), vous savez où me joindre ! Tchao !

    Orieul


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  • Bonjour à tous pour ce dernier numéro des Proverbes et Citations (ou du moins, dernier avec moi en tant que pigiste). Pour ce mois de septembre, j'ai opté pour des citations d'un auteur américain très connu : Stephen King. Beaucoup le connaissent par des histoires comme "Carrie" ou bien "Ça" et même encore "Sac d'os", d'autres ont suivi le périple de Roland dans sa saga en sept tomes (huit si on compte celui sorti cette année) de la Tour Sombre... Je vous laisse à présent découvrir mon choix de citations de ce célèbre auteur :

    "Si vous voulez devenir écrivain, il y a avant tout deux choses que vous devez impérativement faire : lire beaucoup et beaucoup écrire."

    "L'imagination est un vêtement trop grand que les enfants mettent longtemps à remplir."

    "Il est dans la nature de l'animal humain de se précipiter sur les lieux de l'accident."

    "L'amour est la drogue la plus pernicieuse qui soit au monde. Laissons aux idéalistes le soin de débattre de sa nature. Les pragmatiques savent le reconnaître là où il se trouve et en faire un moyen de pression."

    "Quand on fuit l'avenir, on ne peut plus se réfugier que dans le passé."

    "La souffrance est le plus grand pouvoir de l'amour."

    "Les ennemis seuls sont sincères. Amis et amants ne cessent de mentir, pris comme ils sont dans les rets du devoir."

    "Il n y a jamais que deux choix. S'occuper à vivre ou s'occuper à mourir."

    "On ne peut pas être prudent sur un skate."

    "Celui qui adore l'argent est un salaud, un type méprisable. Mais celui qui ne s'occupe pas de son argent est un imbécile. On ne peut pas le mépriser, il fait pitié."

    "Tout bon mariage est un territoire secret, un espace nécessairement laissé en blanc sur la carte de la société. Ce que les autres en ignorent est précisément ce qui en fait le vôtre."

    Et ainsi que j'achève mon dernier article dans cette rubrique. Je laisse à présent celle-ci à mon successeur que vous retrouverez normalement à cette même place au mois d'octobre et je vous revois dans mes autres rubriques.

    Orieul


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  • Hollywood, semble quelque peu incapable de fournir du totalement inédit. Alors par paresse (et par sécurité), ils se réfugient dans des "produits" qui ont déjà fait leurs preuves. Cela s'est récemment vu sous la forme de préquelle/séquelle plus ou moins inspirés et réussis (cf. Prometheus) qui ont vu renaître des sagas qu'on pensait enterrées ; mais le sommet de cette paresse reste quand même un genre malheureusement à la mode en ce moment : le reboot (qui ose quand même une relecture) ou carrément le remake ne proposant ni plus ni moins qu'une "mise à jour" pour coller avec son temps. Et rafler quelques paquets de billets verts au passage. Voilà donc "Total Recall" 2.0, remake du film éponyme de 1990. Je tiens à préciser que j'ai revu l'original juste avant de voir celui là !


    Que les choses soient claires dès le départ ; du film de Paul Verhoeven il ne reste plus grand chose, les auteurs de cette nouvelle monture ayant décidé de coller au livre de Philip K. Dick alors que Verhoeven avait pris quelques libertés ; exit donc tout voyage sur Mars et bienvenue dans un monde scindé entre une Grande Bretagne hi-tech à la "Minority Report" et une Colonie exploitée tendance "Blade Runner". Ce qui surprend d'abord (en bien) c'est la débauche de moyens utilisés pour créer ce monde post apocalyptique ; la direction artistique est assez soignée, les décors sont nombreux et réalistes (si on peut parler de réalisme pour un film futuriste). Tout cela permet dès le départ de crédibiliser un monde assez complexe qu'il est assez plaisant de découvrir. Voilà, à ce point de la critique je viens de terminer pour les compliments. Car pour le reste je suis désolé pour les puristes.


    Parce que remplacer Verhoeven, réalisateur sulfureux, par Len Wiseman, un faiseur sans âme ("Die hard 4" mouahaha) c'est prendre un sérieux risque. Pas dans la forme (très prononcée au passage) mais dans le fond tout du moins. Parce qu'à trop vouloir rendre ce "Total recall" accessible à tous, le film perd toute subtilité, toute ambition et surtout toute complexité. Car ne croyez ni le pitch ni le fait que l'original soit complexe ; on sent ici que le film se prend (trop) au sérieux mais dans les faits il n'en est rien. Simple voire simpliste. Le questionnement sur la mémoire n'est qu'effleuré, les doutes sur la réalité ou le rêve sont évacués bien vite au profit d'un récit linéaire et truffé d'incohérence.


     Les 45 premières minutes essayent tant bien que mal de tenir une histoire qui a un potentiel certain, mais tout dans le déroulement tend à saborder le projet ; de dialogues peu subtils en rebondissements bavards (cf. la scène où il se rend compte que sa femme n'est qu'une espionne et qu'elle lui raconte bien évidemment tout avant d'essayer de le tuer...) le film perd peu à peu tout son intérêt. Pour cacher la vacuité du propos (et empêcher le spectateur de trop réfléchir au fait qu'il n'y a rien à comprendre) le film noie le récit dans un flot constant d'action, parfois maîtrisé mais souvent indigeste (surtout dans la 2ème partie) tant les scènes abusent d'effets éculés et de situations improbables. Surtout que ça fait bien longtemps que le spectateur a décroché et n'en a plus rien à faire du devenir de nos héros qui gesticulent pour essayer d'animer vainement la trame creuse d'une dernière heure qui semble interminable. Que dire des SFX qui se dégradent peu à peu comme si progressivement les responsables n'y croyaient plus ? Que dire de la prestation de Kate Beckinsale, tout en botox dans le front, qui offre ici une prestation tout en surjeu et mono-expression ? Que dire des incohérences scientifiques qui émaillent le film ou comment se balader à l'extérieur d'un vaisseau sous-terrain à la vitesse théorique de 50.000 km/h (ça fait vite) et à quelques pas du noyau terrestre (ça fait chaud)? Et que dire de la fin qui abuse de retournements inutiles et de punchlines "percutantes"?


     Pas beaucoup de choses à sauver.


    Quand le générique de fin arrive (enfin !) et nous laisse enfin souffler c'est un fou rire qui vient directement tellement le film rince le spectateur. Épuisant et consternant. Définitivement ce "Total recall" n'aurait jamais dû faire "bis".

    Désolé si ma critique choque mais cela reste mon avis !

    Continuez d'aller dans les salles obscures (la force est avec vous)

    See ya

    Alviss


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  • Salut à tous pirates gameuses et gamers ! La dernière fois j'ai été très sympa et je vous ai parlé de pleins de jeux mais pour cet article je vais vous parler d'un jeu qui m'a disons fait mal à la tête. Et oui, c'est un article concernant un "étron" ou plus précisément un jeu de merde, j'ai nommé Astérix et le pouvoir des Dieux sur MegaDrive.

    Avant de commencer le test je tiens à préciser que je suis un fan des aventures d'Astérix et Obélix. J'ai disons cherché un jeu qui reprend bien la BD. Le seul que j'ai trouvé intéressant c'était le jeu "Astérix et Obélix" sur PC mais également sorti sur la Super NES et la GameBoy. Dans ce jeu on retrouvait des personnages de la BD, on pouvait jouer à 2 et on voyageait dans plusieurs pays c'était agréable :content alors que celui qui sera le sujet de ce test... vous comprendrez ce que je lui reproche.

    Titre du jeu : Astérix et le pouvoir des Dieux
    Editeur : SEGA
    Développeur : Core Design
    Type : Plates-formes
    Console : MegaDrive
    PEGI : Tous publics
    Sortie : 1995

    Le test :

     Alors comme dit au début j'adore les aventures d'Astérix. Je me souviens j'ai eu l'idée de prendre ce jeu suite au test du Joueur du Grenier sur "Astérix and the Great Rescue" également sur MegaDrive (et également un jeu de merde ). Je pensais m'amuser en faisant le test de ce jeu et bien ce fut tout le contraire.

     Le jeu commence avec la fameuse histoire de la BD "Astérix et le bouclier Arvene". Pour ceux qui ne connaissent pas il s'agit du bouclier de Vercingétorix qui a été remis à César par ce dernier lors de la défaite d'Alésia. Par la suite, le bouclier passe à travers plusieurs légionnaires pour finir cher un aubergiste Arvene qui le remet à Abraracourcix, seulement il avait trop bu de vin et il a paumé le bouclier (pour ça qu'il faut boire avec modération les enfants  ).

    Après cette introduction nous voyons Astérix et Obélix sur une carte. C'est à partir de là que le jeu commence (avec la touche C on choisit le personnage et avec la touche A lorsqu'on est sur un lieu on entre à l'intérieur de ce dernier.)

     Une fois dans un niveau pour frapper c'est la touche A, la combinaison A+haut permet également de frapper (Obélix est beaucoup plus lent dans ses frappes mais puissant), la touche B sert à sauter et C à courir, prendre des objets (il y a plein d'objets qui ne servent à rien) ou activer des leviers (dont certains ne servent à rien juste vous faire perdre du temps ).

     Maintenant petit rappel pour ceux qui ont lu "Astérix et le bouclier Arvene". Vous vous souvenez qu'Astérix restait en Gaulle et bien là non pour avoir le bouclier il vous faut commencer à visiter les camps romains pour vous déguiser en romain et pour vous déguiser en romain c'est pas en frappant un romain (non ça serait facile voyons). Là il faut juste aller dans chaque camp pour trouver une des parties de l'uniforme romain mais il vous faudra passer par la forêt aussi et alors là il y a le plus gros truc qui m'a déplu. Pour ceux qui connaissent Astérix et Obélix, vous savez qu'Obélix aime manger les sangliers et ces derniers ont peur de lui. Ben là le sanglier il est invincible et Obélix se fait buter en un coup par le sanglier moi je dis WTF là  .

     Après cette terrible découverte il y en a encore (oui ce n'était que le début de la folie ça )

     Alors oui il y a du bon avec les dialogues toujours dans des bulles ça fait bien aspect BD. En plus de ça on voit des personnages de la BD qu'on ne s'attend pas à voir comme Epidemaïs (le marchand phénicien) ou Numérobis (qui là se fait appeler Edifis), Jolitorax (appelé Anticlimax juste parce que le niveau est dans la neige je pense  ), Kifekwa (le fakir de la BD Astérix chez Rahazade).

     Par contre pour ceux qui ont joué à ce jeu, vous vous souvenez du niveau de la pyramide, vous savez ce niveau labyrinthique parsemé de pièges au plafond et au sol, le genre de niveau où on est sûr de mourir et de se prendre un "Game Over", en plus de cela durant tout le jeu on est accompagné de musiques qui ne sont pas issues de l'univers Astérix et Obélix mais juste des musiques classiques (j'ai rien contre ça mais écouter en boucle une musique classique plutôt un extrait de quelques secondes qui revient en boucle je vous promets que c'est horrible). J'ai dû jouer avec les "save states" de mon émulateur mais à l'époque jouer à ça sur MegaDrive c'est une torture car on ne peut pas sauvegarder sur la MegaDrive. De plus les développeurs n'ont pas prévu de mot de passe pour chaque niveau, il n'y a AUCUN MOT DE PASSE. Mais comment on était censé finir ce jeu ?  . 

    Après les niveaux deviennent simples jusqu'à le fameux niveau de la voie romaine. Même chose que le niveau de la pyramide on galère on se tape la tête contre le mur car il y a juste un pixel qu'on a pas vu qui nous a tué. Vous savez l'expression "je suis dans le panneau", ben avec ce niveau des panneaux vous allez en avoir et vous ajoutez à ça des archers romains tenus par des aigles (vous devez éviter leurs flèches) puis après les cavaliers romains (il faut juste 21 coups pour en vaincre 1 mais quand vous en avez 3 contre vous et qu'il ne vous reste plus que 1 ou 2 points de vie je vous promets que c'est chaud) et suite à ce niveau on a un niveau plus calme et c'est la fin du jeu. Le poisson que vous avez pris depuis le début vous sert juste à remplacer le poisson par le bouclier Arvene car oui le bouclier Arvene dans l'histoire du jeu est à Rome mais comme je vous l'ai dit avant, pour aller en route vers le bouclier vous devrez accomplir d'abord d'autres quêtes qui vont vous mener à travers plusieurs pays.

    Nous allons maintenant voir les points positifs et négatifs de ce jeu.

    Positif(s) :

    Le jeu a un aspect BD et il reprend presque la BD comme il faut.
    On reconnait bien les personnages et les décors ne sont pas mauvais.
    Il y a des énigmes.

    Négatif(s) :

    Un jeu MegaDrive quasiment impossible à finir sans sauvegarde.
    Les musiques ne collent pas du tout à l'ambiance du jeu.
    Pas de mode 2 joueurs.
    Il y a 2 modes de difficulté mais le mode facile est déjà super difficile alors le mode difficile ça donnerait quoi :hmmm .
    Les objets ramassés n'ont aucune utilité sauf le poisson pour la fin de l'histoire.

    Les Notes :

    Graphisme : 3/5
    Jouabilité : 2/5
    Durée de vie : 2/5
    Bande son : 0/5


    Conclusion :

    Astérix et le pouvoir des Dieux est un jeu qui a voulu retranscrire la BD mais seulement sa difficulté n'a pas été vérifiée je pense ou bien les développeurs étaient de simples tortionnaires qui se délectaient dès qu'une personne jouait à leur jeu et ils rigolaient sadiquement en sachant qu'il ne le finira pas :sadik. J'ai oublié de préciser : à l'époque les jeux ça coûtait cher alors j'imagine qu'il devait coûter 500 fr, le prix moyen d'un jeu à l'époque. Et ben 500 fr pour se faire torturer non merci :honte (ils sont fous ses développeurs).
     Ah oui si vous avez bien fait attention dans ce test je n'ai pas parlé des Dieux. Et bien en fait les Dieux comment vous dire ça... il n'y en a pas. Peut-être que les développeurs appellent Dieux les joueurs ayant fini ce jeu (Yeah I am a God ).
     Quand j'ai fini ce jeu je vous promets j'ai crié de joie (un peu comme quand la France à eu la coupe du monde en 98 sauf là c'était juste pour la fin de ce jeu. Il est fou ce Kugan ).

    Note finale : 7/20

    Bon et bien on arrive à la fin de cet article j'espère que ça vous aura bien plus. Avant de vous quitter, je vous informe que le jeu "Assassin's Creed III" sortira le 31 octobre 2012 sur PS3, Wii U et Xbox 360 et pour les joueurs PC, il ne sortira normalement pas avant le 22 novembre 2012.

    Si jamais vous avez une question à me poser sur l'univers des jeux vidéo n'hésitez pas.
     Bon jeu à toutes et à tous 

    Kugan-Hyuga


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  • J'ai testé pour vous la Tribue Celte

    Depuis le temps que j'y pensais et en parlais, je n'avais, jusque-là, point eue l'occasion de tester une crêperie bretonne. Cependant, l'arrivée surprise d'un nouveau membre dans mon équipage a changé un peu la donne, le jeune matelot étant une bonne âme du pays breton. Pour fêter sa venue dignement, je proposais d'aller en quête d'une crêperie bretonne mais les anciens ayant testé The Crêperie (voir N°57) étaient plutôt frileux face à cette idée. Quand je leur ai laissé le choix entre le restaurant et la cuisine de notre chère cuisinière attitrée, quasiment tous furent pressés de sortir, s'attirant les exclamations indignées de celle qui est, normalement, chargée de nous faire à manger (la cuisine est généralement renommée "zone radioactive" ou "laboratoire de chimiste en herbe" quand elle s'y trouve).

    Notre nouvelle recrue nous proposa d'aller dans un lieu nommé la Tribue Celte, endroit dont j'avais déjà entendu parler par quelques pirates bretons qui m'en avaient vanté la superbe ambiance. Lorsque je lui demanda par où il fallait passer, elle me répondit d'ouvrir mes oreilles, ce que je fis. Après quelques minutes de marche, une musique purement celtique se fit entendre et nous comprîmes ainsi qu'il nous suffisait de la suivre. En voyant les drapeaux qui volaient au vent, il était clair pour nous tous que nous nous dirigions vers le coeur de la partie bretonne de ZepiratesLand. Et effectivement, nous arrivâmes en plein centre de ce quartier, lieu où se trouvait la Tribue Celte... dont je compris immédiatement le pourquoi de ce nom si particulier quand je l'ai eu devant les yeux.

    En réalité, la Tribue Celte n'est pas qu'une simple crêperie : c'est aussi une immense salle des fêtes où sont régulièrement donnés des concerts de musique celtique qui rassemblent toute la communauté ainsi que les amateurs de ce genre musical. Le bois est très présent dans la décoration de l'endroit et, en regardant les murs, on put apercevoir un magnifique croquis du port de Brest accroché à un filet de pêcheur, une peinture représentant certainement des Korrigans dansant sur la lande à la lueur de la pleine lune et pleins d'autres références à la Bretagne ou aux mythes celtiques. Nous avions déjà tous l'impression de ne plus être à ZepiratesLand.

    Le cidre ainsi que le kir coulèrent à flots sous les rires joyeux de tous ceux présents. Niveau cuisine, certains d'entre nous optèrent pour des plats à base de poissons qui semblaient tous succulents tandis que d'autres préférèrent les galettes au sarrasin, toutes délicieuses elles-aussi. Les crêpes sucrées suivirent et un de mes matelots voulu en prendre une flambée. Il a réussit à flamber sa crêpe lui-même avec un verre de rhum qu'il avait commandé, nous ayant fait craindre à tous un éventuel incendie en voyant la hauteur des flammes dans son assiette.

    La soirée s'est poursuivie dans la joie et la bonne humeur, quelques pirates de notre connaissance étant venus se joindre à nous alors que le groupe de musique venait d'entamer Tri Martolod. Nous restâmes jusque très tard dans la nuit, encore euphoriques après cette sortie des plus agréables, et nous rentrâmes à notre navire où chacun tomba comme une masse sur sa couche. On s'aperçut le lendemain que nous en avions oublié un et nous dûmes retourner le chercher à la Tribue Celte. Celui-ci étant encore en train de faire la fête, nous n'eûmes point le cœur de l'interrompre et nous prîmes donc notre petit-déjeuner là-bas.

    Au final, au niveau de la nourriture, cela nous aura couté dans les 1500 drakos pour nous tous. Concernant les boissons, contentez-vous de rajouter un zéro et vous aurez une vague idée de la note finale à ce niveau et de ce que le rédacteur en chef a dû me rembourser comme frais pour cet article.

    Orieul


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